Jeudi dernier à 11h devait se tenir un rassemblement contre les féminicides et pour s'incliner devant la mémoire de Chaïma, cette jeune femme de 19 ans, assassinée le 1er octobre dernier, après avoir été violée. Or, voilà que contre toute attente, un dispositif policier se trouvant au lieu où devait avoir lieu la manifestation (square Port Saïd, front de mer) signifie aux participants à ce rassemblement qui se voulait «blanc et silencieux» que celui-ci est interdit faute d'autorisation préalable. Il s'en est suivi une série d'interpellations, parmi lesquelles des avocats et même des journalistes, en l'occurrence nos collègues de Liberté et du Soir d'Algérie. Au total, près d'une vingtaine de personnes ont été arrêtées et conduites à travers plusieurs commissariats de la ville, notamment celui de Miramar ou de Akid Lotfi. Il a fallu attendre près de 16h pour que tous les manifestants arrêtés soient libérés, après avoir passé la visite médicale. Advertisements