A Baraki, au sud-est de la capitale, les marchands informels et autres commerçants occasionnels ont élu domicile dans le centre névralgique du chef-lieu, en l'occurrence à travers les ruelles qui épousent les contours du marché communal. La situation qui prévaut fait que les premiers marchands arrivés sur les lieux se partagent les portions de trottoirs. En ces temps de pandémie, les trottoirs grouillent de clients qui débordent sur la chaussée, obligeant les automobilistes à ralentir. Un bouchon se crée dans cet énorme enchevêtrement de venelles pouvant atteindre plusieurs centaines de mètres dans les croisements de ruelles, ce qui génère une incidence négative sur toute la commune. «C'est le déni total de la population. Personne ne respecte les mesures sanitaires D'autres y mettent un peu de conviction mais sans plus, car ils ne portent même pas de bavettes», explique un habitant de la commune. «Où sont passées les autorités locales ?», s'interroge-t-il. Et de conclure : «Si les citoyens ne respectent pas les règles sanitaires, c'est aux autorités compétentes d'en imposer le respect. Car tout compte fait, ce sont ceux qui sont soucieux de leur état de santé qui payent le prix de la négligence des autres, d'où la nécessité d'imposer un respect strict et rigoureux des règles sanitaires». Il faut savoir que les autorités locales ont procédé maintes fois à des opérations sur terrain qui visent à assainir l'espace public tel que l'éradication de l'informel et les panneaux d'affichage anarchique. Il s'avère que se ces initiatives s'apparentent à un coup de pied dans la fourmilière. Advertisements