Décidément, le club phare de la capitale des Hauts-Plateaux sétifiens n'en finit plus avec les coups bas, au grand dam des milliers de supporters courroucés par les manœuvres de certains conspirateurs, responsables de tous les maux de leur club embourbé dans une lourde et inextricable crise financière. Ainsi, l'ES Sétif, qui a pu remonter la pente, désamorcer la bombe des salaires impayés et préserver 80% de l'effectif, fait désormais l'objet de nombreuses convoitises. Le «valorisant» poste de président du Club sportif amateur (CSA), détenant plus de 94% des actions de la SSPA, fait saliver les uns, donne des idées à la «vieille garde», pour laquelle tous les moyens, bons ou mauvais, sont bons pour faire leur beurre. Principaux responsables de tous les malheurs de l'Entente, gérée comme la petite épicerie d'un coin perdu, d'anciens dirigeants ou plutôt «créanciers» refont surface, font miroiter monts et merveilles à un Aigle noir attendant depuis la nuit des temps le fameux projet «sportif». Promis par ces mêmes marchands de vent et de la parlotte, ledit projet est une chimère. Se cachant derrière des intentions sans lendemain, des candidats ont décidé de revenir à l'Entente pour régler des comptes et de vieux contentieux. L'intérêt de l'ESS attendant vainement son parrainage par une entreprise publique est le dernier souci d'un clan des cinq candidats n'ayant pas jugé utile de rendre publique une «facette» de leur feuille de route. C'est pour cette raison et d'autres que les supporters croisent les doigts, mettent en garde, interpellent les membres de l'assemblée à barrer la route aux marchands de vent. Pour de nombreux initiés et observateurs, il n'est plus possible de faire du neuf avec du vieux, «carbonisé» de surcroît. Pour rassembler le plus grand nombre d'électeurs, le jeu des coulisses fait rage. En attendant le verdict de samedi, l'Entente se trouve entre le marteau et l'enclume. Les «fausses» promesses d'un clan ne ménageant aucun effort pour opérer une autre OPA n'arrangent pas les affaires de l'Aigle noir ne voyant toujours pas le bout du tunnel. Précédant l'assemblée générale élective de samedi, le cafouillage de la vieille garde ne laisse pas indifférent Azzedine Arab, le président du conseil d'administration (PCA) de la SSPA. N'y allant pas par quatre chemins le PCA, d'habitude calme et pondéré, sort le klach. «Pour rafraîchir la mémoire des amnésiques et informer les supporters de l'ESS, Arab n'est pas un salarié de la SSPA, il travaille bénévolement. Il préfère épargner au club 100 millions de centimes par mois. Par respect au club, je ne peux parler de mes contributions financières. Pour la gouverne de ces gens, je suis élu par l'assemblée générale des actionnaires pour un mandat de quatre ans. J'y suis j'y reste, donc. Il est facile de dénigrer les gens qui ont tout fait pour préserver l'effectif de la saison dernière et éviter une nouvelle saignée», révèle en préambule notre interlocuteur. «N'ayant rien fait pour aider le club à entamer la préparation et réussir le mercato estival, ces gens veulent prendre le train en marche. Dieu merci, l'équipe, qui a effectué trois stages bloqués, est désormais sur les rails. Ne portant pas la casquette de manager, Arab a, à travers le transfert de Boussouf, permis à l'Entente de bénéficier de 900 000 euros, alors que le départ de Djabou au Club Africain n'a pas apporté un centime aux caisses de l'ESS, qui est tout sauf un fonds de commerce», précise le n°1 de l'Aigle noir se trouvant plus que jamais sous la menace d'un nouveau «kidnapping»... Advertisements