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«Le musée des antiquités abrite les plus beaux objets archéologiques d'Alger»
Chafiaa Aït Allek. Chef du département d'inventaire, de conservation et restauration du Musée public national des Antiquités d'Alger
Publié dans El Watan le 25 - 11 - 2020


-En quoi consiste votre mission au sein du musée?
La mission comme son nom l'indique est la conservation du patrimoine. Ma première tâche est tout d'abord de veiller à ce que les objets archéologiques soient bien protégés et bien entretenus dans le but de les transmettre dans le meilleur état possible aux générations futures. Il y a plusieurs conservateurs et conservatrices au sein du musée des antiquités, et chacun est responsable de sa collection. Mis à part le côté conservation et restauration des objets, il y a également la recherche bibliographique qui est un aspect très important, elle est destinée à l'enrichissement et la mise en valeur du bien culturel. Donc, si vous avez un objet archéologique, il ne suffit pas seulement de le protéger, de le nettoyer et de le restaurer, mais c'est surtout de faire des études techniques et scientifiques approfondies pour avoir toutes les informations afin de l'enrichir et par la même occasion le faire revivre.
-Pouvez-vous nous présenter le musée en quelques mots en choisissant des objets phares ?
Il faut savoir que pour un archéologue, chaque objet archéologique possède une valeur. Si je prends l'exemple des «ratés de cuisson» en terre cuite, il représente un objet mal formé ou raté après une cuisson. Beaucoup diront qu'il ne ressemble à rien ou encore qu'il est disgracieux, mais en fait, il a une importance archéologique. Ce que je veux dire, c'est qu'à cette période où on l'a découvert, il y avait une production locale de la céramique cuite au four. Et donc, malgré sa forme un peu laide, il y a une information cruciale. L'importance d'un objet ne se traduit donc pas un objet meilleur qu'un autre. Toutefois, il y a toujours des pièces maîtresses dans chaque musée. Je citerais par exemple la stèle de Vénus de Cherchell et le Sarcophage de Bellérophon.
Ce dernier est très important, car il était l'objet d'une étude chimique où il a été constaté que le marbre blanc de ce sarcophage est d'une origine locale, de la ville de Skikda, plus précisément d'une carrière du Djebel Filfila. Nous avons aussi un vase de Tanit qui remonte à une époque très ancienne, le Ve siècle av. J.-C. J'aimerais aussi préciser que la particularité de ce musée, c'est qu'il abrite les plus rares et les plus beaux objets archéologiques d'Algérie. Mais pourquoi ? En fait, je répondrais en disant que pendant presque un siècle c'était le seul et unique musée dans toute l'Algérie. Et d'ailleurs, là où les Français ou les militaires trouvaient des objets archéologiques, c'est au Musée d'Alger qu'ils les apportaient.
-Selon vous, quels seraient les chantiers prioritaires à mettre en œuvre pour les années à venir ?
Personnellement, je pense qu'il serait bien de faire un réaménagement du monument surtout en matière de protection de la bâtisse en elle-même. Etant très ancienne, elle est un peu dégradée, elle nécessite une restauration ou une rénovation. De plus, nous devons davantage nous intéresser au musée antique surtout au pavillon antique. Si nous voulons protéger les objets archéologiques, il est impératif de trouver une solution pour la bâtisse du musée qui se dégrade. Il y a un autre aspect qui mériterait qu'on s'y intéresse.
Il serait peut-être intéressant d'agrandir ou aménager de nouveaux locaux pour nos réserves. Car aujourd'hui, elles ne peuvent plus accueillir d'autres nouveaux objets.

Entretien réalisé par Amina Semmar
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