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Transport pénalisé par la crise sanitaire : Taxi clandestin, le nouveau mode d'emploi
Publié dans El Watan le 23 - 12 - 2020

De nouveaux réflexes et habitudes sont en passe de s'installer et une nouvelle carte urbaine des départs et arrivées est désormais imposée par le coronavirus.
Si les résidents de la capitale et les habitués connaissent de nouveaux codes leur permettant de se déplacer sans trop attendre, bien d'autres personnes, affluant sur la première ville du pays, sont souvent coincées et embarrassées. D'où la nécessité de se renseigner avant de s'y rendre et surtout prévoir un budget plus important à dépenser.
Avant la crise sanitaire, le transport de la gare routière du Caroubier vers le centre-ville, à titre d'exemple, était largement disponible, entre autres, par bus et taxi compteur. Cette ligne n'est quasiment desservie, vendredi et samedi, que par les clandestins au prix d'une course, facturée à 500 DA.
Ce dernier week-end, malgré l'autorisation du transport collectif des voyageurs, force est de constater que le nombre de transporteurs illégaux était beaucoup plus important que les bus et taxis. Pour les citoyens voulant rallier d'autres wilayas, la principale adresse recommandée est la voie située sous le pont donnant sur la promenade des Sablettes ou la route secondaire longeant la station de taxi inter-wilayas, fermée depuis le début de l'épidémie. En s'y rendant, il faut bien prendre ses dispositions, puisqu'il n'y a ni sanitaires ni commerces.
Les transporteurs, dont des taxieurs reconvertis en clandestins, guettent les usagers et proposent des tarifs à donner le tournis. Toutes les wilayas du pays sont pratiquement desservies, pourvu que le client paye. Les transporteurs proposent des courses aux plus pressés, sinon, il faudra patienter que d'autres clients arrivent. Généralement, les clandestins refusent de démarrer avec moins de trois personnes à bord.
Covoiturage
Outre le Caroubier, d'autres transporteurs illégaux proposent leurs services dans les principales stations urbaines de la capitale, telles Zéralda et Douéra. L'autre moyen de transport qui gagne du terrain et dont l'efficacité est irréprochable est le covoiturage.
Des pages consacrées à cet effet ont été créées sur le réseau social Facebook et le nombre de personnes qui postent des annonces est impressionnant. Il suffit de préciser la destination et l'heure de départ pour qu'un rendez-vous soit pris et les derniers détails réglés et négociés en privé.
Ce mode de transport est davantage sollicité, d'autant que les tarifs appliqués sont relativement abordables. Si les clandestins exigent 1000 DA non négociable pour la ligne Alger-Tizi Ouzou, s'y rendre en covoiturage ne coûte que 400 DA.
Pour les déplacements dans Alger, mais sur des distances assez longues et chères, des groupes de citoyens dont des travailleurs, s'arrangent pour se partager les frais des courses. Une pratique courante et bénéfique pour le transporteur et ses clients.
Il est à préciser, par ailleurs, que les règles d'hygiène et de distanciation ne sont pas toujours respectées dans les bus et certains taxis. Prendre un bus archicomble s'est banalisé ces derniers temps et voir des chauffeurs de taxi transportant deux ou trois clients, embarqués çà et là est devenu la règle. En attendant la reprise du métro et du train, dont l'arrêt pénalise des milliers de citoyens, des usagers se débrouillent comme ils peuvent pour s'assurer un moyen de transport sûr, fiable et pas trop cher.
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