En cette fin d'année, l'événement qui nous aura le plus impacté en 2020 est sans nul doute la pandémie de Covid-19. A l'instar de tous les pays du monde, l'Algérie n'a pas été épargnée par cette crise sanitaire. C'est le 25 février que le premier cas de Covid-19 a été recensé en Algérie. Il s'agit d'un ressortissant italien arrivé à Alger le 17 février. Très vite, ce nombre augmenté. En réaction, les pouvoirs publics ont formulé des réponses pour freiner cette pandémie. Le président Tebboune a ordonné le 23 mars un confinement partiel à Alger et total dans la région de Blida, la plus touchée par la pandémie de nouveau coronavirus. Les dirigeants ont également décrété l'interdiction de tout rassemblement de plus de deux personnes et l'interdiction de circulation des taxis à travers tout le territoire. Le pays a aussi décrété la fermeture des écoles, des stades, des mosquées et de tous les lieux de rassemblements comme les salles des fêtes, et l'interdiction des manifestations et la suspension de toutes les liaisons aériennes et maritimes. Le port du masque sanitaire est obligatoire depuis le 24 mai et les contrevenants s'exposent à de fortes amendes. Après cinq mois de confinement, les Algériens ont retrouvé, samedi 15 août, les plaisirs de la plage et des cafés, et les fidèles, leurs mosquées. Le gouvernement a reconduit jusqu'au 31 août le confinement partiel à domicile dans 29 des 48 wilayas du pays. Un couvre-feu nocturne y reste en vigueur. Le confinement a été levé dans les 19 autres wilayas. Face au rebond du coronavirus, le gouvernement a annoncé dimanche 8 novembre le durcissement des mesures de confinement dans la plus grande partie du pays. Le couvre-feu a été renforcé dans plusieurs wilayas et la circulation des transports publics et privés suspendue le week-end sur tout le territoire. Le transport collectif entre les wilayas demeure interdit. La rentrée universitaire et celle de la formation professionnelle, prévue le 22 novembre, est reportée au 15 décembre. L'Algérie, l'un des pays d'Afrique les plus touchés par la pandémie, a battu un record de contaminations quotidiennes, qui s'est établi à plus de 1000 cas fin novembre, au plus fort de la seconde vague. Au total, plus de 89 000 infections ont été officiellement enregistrées dans le pays depuis le recensement du premier cas, dont plus de 2 700 décès, selon le dernier du ministère de la Santé. Le personnel soignant a payé à lourd tribu au coronavirus. Cette dernière a causé 149 décès parmi le personnel médical et plus de 10 000 autres contaminés, avait indiqué Lyes Merabet, président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP). En outre, les personnels de santé étaient confrontés au manque de moyens de protection anti-Covid. Advertisements