Touché par un important glissement de terrain en 2012, le lycée Ahmed Boukabous de Chabet El Ameur est toujours en fonction. Le bloc administratif et les sanitaires ont été démolis par les autorités tandis qu'un bloc pédagogique est fermé, obligeant une partie des élèves à suivre les cours dans le CEM d'à côté. Plusieurs grèves ont été observées par les lycéens en raison des dangers auxquels ils sont exposés, mais aucune solution palpable n'est encore trouvée. La commune a bénéficié d'un projet de nouveau lycée en 2014 pour un montant de 28,5 milliards. Néanmoins, les travaux ne sont pas encore entamés. Les responsables de la direction des équipements publics justifient ces retards par la nature glissante du terrain désigné pour abriter l'infrastructure. Un argument qui ne convainc pas les élus locaux. La semaine passée, le P/APC a affirmé lors d'une réunion consacrée au secteur éducatif que plusieurs édifices dont une mosquée sont construits près du terrain en question sans qu'il y ait aucun glissement. Le wali a donné des instructions «pour tirer les choses au clair et lancer le projet dans les meilleurs délais». A noter enfin que même les lycées de remplacement prévus à Taouarga, Sidi Daoud et Zemmouri tardent à être entamés. Advertisements
