Les souscripteurs AADL 5000 Lgts réalisés dans la nouvelle ville de Sidi Abdellah déplorent le cadre de vie qui prévaut dans leur site. En effet, trois mois après l'attribution du site, les locataires, notamment ceux habitant dans la partie D2, estiment que les standards actuels sont bien loin du plan d'aménagement requis. Un climat de cité-dortoir s'empare du cadre de vie des habitants. Ces derniers indiquent que le site, réduit à sa plus simple expression, est dépourvu de toutes les infrastructures d'utilité publiques. «L'opération de remise des clés menée tambours battants n'est, tout compte fait, qu'un leurre. En réalité, ce pôle d'habitat n'est pas prêt pour la livraison», indique l'un des bénéficiaires, regrettant son choix pour ce site. Le collectif d'habitants évoque le non-respect des normes techniques et urbanistiques requises en la matière. «Mis à part les malfaçons qui caractérisent ce site, les conditions basiques d'une vie décente ne sont pas réunies», se désolent-ils. En tête de liste des revendications, le problème de scolarité se pose. Les plaignants déplorent en priorité le fait qu'aucun projet d'établissement scolaire n'est prévu aux alentours. «Malheureusement, nos enfants sont obligés de parcourir de longues distances pour rejoindre les bancs des écoles situées à plusieurs kilomètres plus loin», explique le collectif. En plus de cette multitude de désagréments qui tranchent totalement avec une cité censée prétendument être «intelligente», le chantier du raccordement en gaz de ville n'y est toujours pas achevé. «Des centaines de familles se déplacent jusqu'à la commune de Zéralda pour se procurer une bouteille de gaz. Quant à l'électricité et l'eau, les services concernés n'ont installé que récemment les compteurs.» Des retards et des promesses non tenues par la DG de l'AADL que la wali déléguée, Houria Meddahi, devra prendre en charge afin d'améliorer le cadre de vie des locataires de ce pôle. Dans ce sens, plusieurs visites de travail y ont été menées par les services de la circonscription de Sidi Abdellah, où il a été convenu de remédier dans l'urgence à certains problèmes, tels que le revêtement des routes, le raccordement en énergie et la sécurité. Advertisements