Que se passe-t-il au niveau des sites AADL ? Il ne se passe pas un jour où les locataires ne soulèvent pas un problème ayant trait à la gestion de leurs sites d'habitation. Une multitude de problème auxquels les habitants ne peuvent pas y remédier. A chaque fois, la colère des locataires-acquéreurs se lit avec force à travers leurs déclarations qui en disent long sur l'état de leur site et les problèmes auxquels ils sont confrontés sans que cela ne fasse bouger les responsables de la gestion immobilière chargés de cette tâche consistant à parer à la dégradation du cadre de vie des locataires acquéreurs dans les sites appartenant à l'Aadl. Les cas foisonnent et se ressemblent. A titre d'exemple, un locataire-acquéreur d'un des sites situé au niveau de la commune d'El Achour avait exprimé sa colère quant à ce qu'est advenu, en matière de gestion immobilière, l'environnement où il réside. Un autre locataire de l'AADL de Sidi Abdallah a souligné que «nous sommes livrés à nous-mêmes, nous ne sommes pas considérés comme des locataires-acquéreurs par ceux qui ont la responsabilité de la gestion immobilière de notre site. C'est une fuite en avant et une démission totale de la part de l'Aadl qui n'assume pas son rôle d'administrateur de biens en vertu des textes de lois stipulant les tâches qui sont assignées à cette structure», martèle un père de famille, locataire-acquéreur du site de Sidi Abdellah. Dans ce sens, les locataires-acquéreurs du site de Sebbala, de Sidi Abdellah ainsi que d'autres sites soulèvent cet aspect en rapport avec les charges qui sont prélevées par la structure de l'Aadl sans que cela ne se matérialise par des prestations palpables et concrètes. Pourtant, dans le chapitre lié aux clauses du contrat, celui-ci stipule que l'Aadl déclare mettre à la disposition du bénéficiaire de logement en tenant compte du respect de la réglementation et la législation afférentes et en rapport avec la formule location-vente et le règlement de copropriété. En se basant sur la décision ministérielle n°144 du 13 avril 2004, ordonnant à l'Aadl d'assurer son rôle comme responsable et gestionnaire des biens immobiliers dans les sites qui lui reviennent. Pis encore, le décret n° 83-666 du 12 novembre 1983 fixant les règles relatives à la copropriété et à la gestion des immeubles collectifs est relégué lui aussi aux calendes grecques. Bien que l'entreprise de gestion Gest-Immo s'inscrit en porte-à-faux des lois régies et n'a jamais communiqué sur les motifs des retards ou la non prise en charge de nombreux sites, des voix s'élèvent quant au rôle réel de cette filiale. «Gest-Immo a-t-elle la politique de ses moyens ou est-ce une coquille vide ?», dit-on. Advertisements