Les travailleurs de la formation et de l'enseignement professionnels ont observé, mercredi dernier, une journée de grève. Ils veulent, à travers ce débrayage, interpeller les responsables concernés sur la situation des employés de ce secteur. Les grévistes ont ainsi décidé de recourir à cette action de protestation qui demeure, selon eux, l'ultime recours pour dénoncer le mutisme de la tutelle qui reste toujours, déplorent-ils, fermée à leurs revendications. Celles-ci se résument, entre autres, en la promulgation du statut particulier des travailleurs du secteur. «Depuis des années, nous n'avons pas cessé d'interpeller les pouvoirs publics sur la situation salariale que vivent les travailleurs de basses catégories, corps commun et contractuels de notre secteur, oubliés par les responsables», lit-on dans la déclaration du SETFP (Syndicat d'entreprise des travailleurs de la formation professionnelle) affilié à l'UGTA. Pour les rédacteurs du même document, «au lieu de réviser le statut particulier des travailleurs du secteur, afin de l'adapter et lever les incohérences et les décalages en termes de classement catégoriel par rapport aux autres secteurs de la fonction publique, il a été décidé d'octroyer des promotions exceptionnelles pour tous les corps, sauf celui des PSFEP2 et des ATP», ajoutent-ils. «Nous revendiquons le droit à la promotion des PSFEP 2, la promulgation du statut particulier des travailleurs du secteur», nous a déclaré, hier, Ahmed Djafi, enseignant à l'INSFP Hadni de Oued Aïssi. Advertisements