Après le conflit lié aux montants des locations qui oppose depuis des mois les les gérants des cafétérias du Cours de la Révolution, de l'esplanade Stambouli et de la place George Isaac à la commune de Annaba, c'est au tour du syndicat des chauffeurs de taxi de réagir à ce qu'il estime être un mépris affiché à leur encontre par la direction du transport de la wilaya. « Ce mépris fait suite à l'impression qu'a cette direction de grande influence qu'exerceraient certaines personnes du secteur des taxis sur les conducteurs. Ce qui est une grave erreur en 2005. Aujourd'hui, les chauffeurs de taxi éprouvent des difficultés et vivent dans des conditions de travail très précaires. Nous allons activer pour faire en sorte de mettre un terme à cette situation. Préalablement à toute action que nous envisageons d'engager pour défendre nos droits, nous chercherons le dialogue avec cette direction », a indiqué M. Ould Mériem, secrétaire général du syndicat des chauffeurs de taxi tendance UGTA. La menace est réelle. Avec 1500 adhérents et 90 conducteurs de bus officiellement qui lui sont favorables, le syndicat d'Ould Mériem peut décider la paralysie de l'ensemble du secteur du transport individuel et collectif.