Tiaret, à l'instar de beaucoup de régions du pays, se singularise par ses marchés informels. Ces derniers temps et, à la faveur de la fermeture du principal pôle d'attraction commercial, le marché couvert au cœur de la ville de Tiaret pour des raisons liées à sa réhabilitation depuis 2018, une multitude de petits marchés sauvages essaiment le paysage. Depuis la mosquée El Medersa et en prolongement jusqu'à la rue Ali Bekhatou, les camionnettes de type Mazda, essentiellement, peuplent la ville. Les fruits et légumes débordent et grappillent sur les voies de la circulation routière et piétonne, concourant à un indescriptible capharnaüm. Ils deviennent tentaculaires. Impossible à régler. Du moins les actions pour l'enrayer restent timides. Chasse policière mais ouverture de marchés de proximité peu prisés en dépit des prix imbattables pratiqués. Face à cette situation devenue problématique pour la sécurité des biens et des personnes, les unités de la voie publique interviennent et repoussent les marchands, mais ces derniers descendront quelques mètres en contre-bas pour créer un autre désordre. Les gens affluent à la recherche des produits à moindre prix. Ailleurs, aux quatre coins de la ville, quelques structures dédiées au commerce, dont celui de proximité, sont étrangement fermées. Certaines auraient été cédées à des «investisseurs» pour en faire des hangars de stockage ! Advertisements