Nouée la veille de l'assemblée générale élective du Club sportif amateur (CSA), l'alliance contre nature vole en éclats. Au grand dam des supporters d'un Aigle noir otage de deux clans. Pour atténuer l'influence et éjecter le cas échéant Fahd Helfaya (directeur général) seul à mettre la main à la poche, le tandem Serrar-Lafi n'ayant pas encore ramené les ''sponsors'' promis, voudrait s'attacher les services de trois nouveaux «créanciers» qui devraient prendre le relais de l'actuel «trésorier». La «reconfiguration» du conseil d'administration ne se mettant toujours pas à la hauteur des performances de l'équipe, a acté la scission. En perdurant, les divergences entre, d'une part, Halfaya et le tandem précité, de l'autre, vont donner un coup de massue à la bonne santé des hommes de Nabil Kouki impactés par la guerre des clans. L'intérêt personnel obnubile les «dirigeants» trouvant le moyen de priver les compétiteurs de l'eau minérale, de la glace (moyen de récupération) et des équipements. Il ne faut donc pas avoir peur des mots car la déliquescence a atteint des seuils intolérables. A telle enseigne que des intrus mus par des intérêts occultes ont investi dimanche les vestiaires et insulté les joueurs qui venaient de consolider leur leadership au classement. L'absence du tandem Serrar-Lafi, zappant inexplicablement le rendez-vous, a ouvert la voie à diverses spéculations et permis aux «incendiaires» de violer l'intimité des vestiaires. L'incident qui a marqué les esprits des joueurs et du staff technique travaillant sans le strict minimum, est un précédent grave dans l'histoire du club où rien ne va. Aux antipodes des performances des principaux acteurs qui viennent de passer la barre des 50 points et 15 victoires, les désaccords des «dirigeants» ne faisant absolument rien pour améliorer le quotidien du onze abiment l'image de marque de l'institution. Naviguant à contre-courant, l'équipe dirigeante ne mesure pas le tort qu'elle fait à une formation faisant paradoxalement son bonhomme de chemin comme si de rien n'était. Ce qui n'augure rien de bon pour le leader de la Ligue I, principal victime d'une alliance contre nature. Advertisements