Ne me libérez pas, je m'en charge . C'est le titre du nouveau spectacle proposé par le Cabaret sauvage. Après Cabaret Tam Tam, où l'on a beaucoup appris sur les artistes algériens à Paris dans les années 50, puis Casbah mon amour, Meziane Azaiche récidive avec un spectacle consacré aux femmes et l'immigration. Car si les immigrés hommes ont été presque invisibles dans la société française, les femmes l'ont été encore davantage, car cantonnées dans les appartements de fortune en attendant le retour du mari de l'usine. Plus que cela, certaines femmes n'ont même pas pu faire le voyage, souvent de la Kabylie vers Paris, ou leurs époux sont venus chercher du travail pour nourrir les siens restés au village. Une fois par an, et lorsqu'il y a un peu d'argent, le travailleur immigré retourne chez lui et passe un mois de vacances en compagnie de ses parents et de sa femme qu'il ne connaît presque pas. Suite de l'article dans l'édition papier Advertisements