L'anxiété semble s'emparer des parents d'élèves et font part de leur inquiétude précisément au moment de la sortie des élèves des écoles du premier cycle. Le meurtre horrible d'un enfant survenu il y a quelques semaines à la sortie sud de Béchar et qui a défrayé la chronique locale avait alimenté cette peur. Les parents d'élèves réclament des mesures énergiques de surveillance à l'intérieur et aux alentours des établissements scolaires. Mais pour certains, les choses ne sont pas aussi faciles comme on pourrait se l'imaginer, indique-t-on. Les décalages des horaires de travail des enseignants et les sorties et rentrées des élèves pour reprendre des cours rend difficile une étroite surveillance par des gardiens qui, face à la cohue, ne sont pas toujours au rendez-vous pour remettre ces élèves leurs parents. Des protestations ont été émises auprès des chefs d'établissement dont la première responsabilité est soulignée pour tenir ses enfants jusqu'à l'arrivée des parents pour récupérer leur progéniture qui souvent s'évadent des établissements scolaires pour se retrouver dans la rue à leurs risques et périls. Advertisements