Le plasticien Joudet Gassouma expose à la galerie Ezzou'Art jusqu'au 21 octobre 2021. Dans sa dernière collection de tableaux intitulée «D'qiqa 19 » (19e minute), l'artiste déploie une énergie vibrante en couleurs en présentant des œuvres puissantes et poétiques à la fois avec ce désir de toucher l'âme humaine. Il se livre en toute sincérité à vous lecteurs d'El Watan. -Vous avez travaillé sur la thématique difficile de l'enfermement. Pourquoi ce choix ? J'ai voulu aborder la thématique de l'enfermement mais avec des choses à la fois sous-jacentes et ouvertes. A titre d'exemple, j'ai évoqué la beauté. C'est un cliché assumé. Il y a une fille qui s'appelle «Madama» dans un de mes tableaux. Cela a une évocation de la beauté, mais dans un sens un peu trop simpliste, à la limite, j'ai émis un cliché que je dénonce en fait. Il y a une autre peinture intitulée «Aïnek mizanek», c'est-à-dire, c'est à toi de juger. Il y a des choses comme cela qui sont émises. Il y a même, par exemple, des personnages féminins qui sont enfermées qui veulent dire des choses. Cet enfermement est pluriel. Après, il y a des codes et des couleurs. Il y a aussi des formes établies avec des visages ainsi qu'une notion de personnages déstructurés, probablement par une société. Ces derniers sont, certes, déstructurées, mais ils sont dans un espace organisé. Peut-être qu'ils sont en quête de reconstruction et de résilience. Je tiens à préciser que mon travail et mon approche ne sont pas frontaux, ils poussent à la réflexion. Retrouvez l'intégralité de nos articles sur la version papier Advertisements