Entre 2000 à 2500 chômeurs, diplômés et sans qualification, se sont bousculés, avant-hier, devant les portes de l'agence ANEM de Béchar suite à l'annonce de l'entreprise Sonelgaz d'une centaine d'emplois à pourvoir. En effet, l'entreprise publique Sonelgaz offre, via l'Anem, un panel de postes de travail de plusieurs spécialités allant de magasiniers, standardistes, mécaniciens, conducteurs, agents de gestion, personnel comptable, aux ingénieurs informaticiens, techniciens dans la filière gaz etc. cela a de facto incité plusieurs centaines de jeunes chômeurs, diplômés ou non, à investir le siège de l'Anem dans l'espoir de pouvoir être embauchés. Malheureusement, l'anarchie indescriptible qui a régné avant-hier à l'intérieur de l'agence malgré la présence des agents de sécurité n'a pas permis aux agents employés débordés de faire respecter la discipline. Parallèlement, on annonce que les services de l'entreprise publique de distribution de l'énergie ont lancé une récente initiative ô combien louable de former des stagiaires en vue de les insérer dans un proche avenir dans le monde du travail, mais il n'en demeure pas moins que l'initiative, indique-t-on, va pouvoir amoindrir les chances de recrutement externes de ceux qui attendent sur les listes de l'agence et qui espèrent être recrutés depuis de nombreuses années. Pour de nombreux observateurs, l'emploi au Sud constitue une priorité absolue. Mais comment résoudre l'équation quand on sait que plus de 1200 universitaires sortent chaque année de l'Université de Béchar où les débouchés non seulement se raréfient mais évolue dans un univers inadéquat, anachronique, en décalage avec le marché du travail ? Advertisements