Les services du CTC de la wilaya ont débuté la procédure d'expertise des bâtisses sinistrées des effets des fortes intempéries. Une opération qui remettra en cause indubitablement la mauvaise exploitation du foncier sur le plan administratif et technique. Les abondantes pluies enregistrées depuis le début novembre ont provoqué à Alger de nombreux effondrements de bâtisses. Sur les réseaux sociaux, la question liée à l'urbanisme est devenue le sujet phare des internautes, motivée par des illustrations qui montrent les failles techniques de nombreux projets d'habitation et édifices de la capitale. Sur Facebook, à titre d'exemple, un architecte de formation s'est interrogé, suite à l'éboulement d'un talus à Bir Mourad Rais, sur les conditions de construction d'un immeuble de 7 étages au-dessus qui menace de s'effondrer. «Qui est le promoteur immobilier ? Pourquoi a-t-il construit au bord du précipice. Qui lui a signé le permis de construire ? Sur quelle base ? Qui va payer les dégâts ?», a-t-il écrit sur sa page. Un avis largement partagé sur la toile bleue. Devant ce «fait accompli», une tâche des plus ardues attend les services du CTC de la wilaya, lesquels sont déjà sur le terrain depuis quelques jours pour évaluer les risques et statuer sur le devenir des constructions sinistrées. Retrouvez l'intégralité de nos articles sur la version papier Advertisements