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Consommation des médicaments
La nécessaire intervention de la CNAS
Publié dans El Watan le 23 - 04 - 2005

Pour de nombreux pharmaciens, les Algériens abusent énormément dans la consommation de médicaments qu'ils ingurgitent sans retenue pour le moindre bobo. Les plus attentifs des observateurs notent que la majorité des Algériens dépensent le tiers de leurs revenus pour l'achat de médicaments.
Les multiples scandales qui ont surgi en matière de médicaments non actifs importés des pays asiatiques, s'ils sont largement commentés, n'en ont pas été apparemment assez dissuasifs pour amener les consommateurs à plus de retenue. « Je ne rate pas une information sur les médicaments, particulièrement en matière d'antibiotiques ou dans le domaine des maladies chroniques comme le diabète que je traîne depuis une dizaine d'années. Le moindre mal de tête me fait craindre le pire. Ne pouvant me permettre d'être mon propre prescripteur, je préfère me faire ausculter par un médecin. Quels que soient les médicaments portés sur l'ordonnance, je les prends. Il va de soi que le remboursement à 100% des médicaments par la CNAS ne m'incite pas à être trop regardante à la dépense même si je sais que certains sont disponibles chez moi », déclare d'emblée Mme S. Rahim, mère de famille. Elle a affirmé ne jamais avoir entendu parler de médicaments percepts et générique. Selon elle, il n' y a aucune différence entre les deux pour peu que l'un ou l'autre soit efficace. Avec l'application du code à barres et celle portant sur les vignettes à trois couleurs sur les médicaments, deux mesures récemment annoncées par la direction générale de la CNAS, l'on devrait s'attendre à d'autres comportements. « Avec cette méthode, je n'aurai pas à chercher mes lunettes pour lire la vignette. Je sais déjà à quoi sert la vignette rouge, verte ou blanche. Je sais aussi qu'il n'y a pas de différence entre les médicaments percepts et générique. Dorénavant, je ferai très attention à mes achats », constate M. Benhamadi Mokhtar, un retraité de l'entreprise Sider El Hadjar. D'autres sont catégoriques lorsqu'ils affirment ne jamais chercher à comprendre en matière de médicaments pour peu qu'ils soient efficaces. Ce qui, pour plusieurs types de médicaments, n'est pas évident comme le démontre la découverte de ces laboratoires pharmaceutiques fictifs à Constantine. En fait, il s'agissait de petites unités mobiles de conditionnement de certains médicaments dont la fabrication serait à la portée de n'importe qui. Il y a une catégorie de citoyens, généralement des personnes âgées, qui posent le problème de la vision ou de l'illettrisme pour dire qu'ils prennent ce que leur remet le pharmacien. « Je suis illettré. Il m'importe peu que le médicament que j'achète coûte très cher du moment où, malade chronique, je suis pris en charge totalement par la CNAS. Ces gens qui gèrent notre quotidien ne pensent pas à nous. Si c'était le cas, ils n'auraient pas permis que notre marché national soit inondé de produits destinés à la consommation humaine de qualité douteuse, sans traçabilité ou périmés. Alors des médicaments qui coûtent cher au Trésor public, c'est vraiment mon dernier souci », a estimé Mohamed Zine, la cinquantaine, malade chronique. C'est dire que les mesures que la CNAS envisage de mettre en application pour limiter les dépenses du Trésor public en matière de médicaments arrivent à point nommé. Particulièrement celle portant couleur des vignettes. La première, rouge, concernera les médicaments dits percepts, c'est-à-dire à coût élevé. La deuxième, verte, intéressera les médicaments génériques, généralement à un coût moindre et à la portée de tous. Il y a enfin la troisième vignette, blanche, destinée à l'identification des médicaments non remboursables par la CNAS. Quand on sait que l'annonce de l'application de ces deux mesures a été faite en marge de la journée d'étude sur la contractualisation, il est certain que la CNAS s'est engagée dans le créneau de la rationalité. Bon nombre de praticiens du secteur public et privé contactés ont estimé que l'anarchie qui règne depuis des années sur le marché national de la consommation des médicaments est l'œuvre de la CNAS. Ils ont estimé que cette anarchie est maintenue à dessein pour permettre la mainmise sur l'Algérie de laboratoires étrangers. « La majorité des médecins préfèrent avantager les médicaments produits par des laboratoires étrangers qui leur paient des séjours à l'étranger dans le cadre de prétendus séminaires. Comme le tout récent qui s'est déroulé en Egypte. C'est comme pour les analyses de laboratoire. Ces médecins ordonnent des médicaments à leur libre choix. A mon avis, il est nécessaire que la CNAS envisage, même pour les malades chroniques, le remboursement à 50% des médicaments percepts et veille à l'approvisionnement régulier du marché national en générique », a estimé le docteur Ali B., médecin généraliste.

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