L'Algérie est dans une phase de transition épidémiologique marquée par la persistance des maladies transmissibles (tuberculoses, MTH, zoonoses, maladies infectieuses de l'enfant...), dites maladies de la pauvreté, caractéristiques des pays en développement. En effet et selon les bilans établis par la direction de la santé et de la population, la situation épidémiologique de la wilaya d'Oran est très alarmante. Les bilans font ressortir qu'en 2004, les services concernés ont enregistré 16 cas de fièvre typhoïde dont 1 à Oran, 5 à Aïn El Turck, 2 à Mers El Kébir, 2 à El Ançor, 4 à Bousfer, 1 à El Karma et 1 à Bir El Djir ; 11 cas d'hépatite virale dont 8 d'hépatite A, 2 d'hépatite B et 1 d'hépatite C ; 5 cas de fièvre maltaise, un cas de rage, 2 cas de leishmaniose, 63 cas de maladies à transmission hydrique et 1 446 cas de tuberculose. D'autre part, 303 cas de méningite (125 à Oran, 51 à Arzew, 89 à Es Sénia et 38 à Aïn El Turck), dont 73% à liquide claire, ont été déclarés en 2004. Ils ont causé la mort de 3 enfants et d'un adulte. Durant la même période, 12 cas de maladies sexuellement transmissibles et 148 cas de rougeole, dont 139 à Oran, 5 à Aïn El Turck, 2 à Es Sénia et 2 à Arzew, ont été pris en charge par les services de la santé d'Oran. Pour ce qui est des intoxications alimentaires, il a été enregistré 278 cas à Oran, 161 à Arzew, 130 à Es Sénia et 29 à Aïn El Turck.