Un atelier régional de formation d'une semaine au profit des personnels parlementaires algériens, libanais, marocains et tunisiens s'est ouvert hier. Soutenu et financé par le département d'Etat américain, l'atelier est organisé conjointement par le Parlement algérien et la Conférence nationale des législatures des Etats (NCSL). La formation des personnels parlementaires des quatre pays a été lancée en juillet 2004, notamment avec l'organisation, du 1er au 15 décembre, d'un voyage d'étude aux Etats-Unis. Sa durée est de 18 mois. Jeremy Meadows, directeur du programme NCSL, a indiqué que le but recherché à travers ce programme était « la bonne gouvernance ». Dans son intervention, Amar Saïdani, président de l'Assemblée populaire nationale (APN), a affirmé que ce type d'échange d'expériences permettra d'intensifier et de diversifier la coopération algéro-américaine. Tout en remerciant le département d'Etat pour son initiative, M. Saïdani a précisé qu'il espérait voir ce programme contribuer à « consolider les institutions » des quatre pays. « La crédibilité de nos espaces démocratiques dépend de la capacité technique et morale de l'APN à bien prendre en charge les missions qui lui sont dévolues, sachant que le pari pour les deux chambres du Parlement consiste en leur capacité à trouver les solutions adéquates aux questions législatives. » Pour relever ce défi, il a été procédé à la création d'un institut de formation et d'études législatives. L'atelier, qui s'est ouvert hier à Alger, est dirigé par quatre experts législatifs venus de quatre Etats américains. Durant l'année en cours, d'autres activités sont programmées, notamment des séminaires locaux, un programme de formation aux Etats-Unis et des missions d'évaluation.