Un garage et une aire de stationnement adjacente situés à la place Kerkri, en contrebas d'un immeuble de l'avenue Zaâbane, sont inondés depuis des semaines par le déversement accidentel des eaux usées. Le constat établi par un huissier de justice, qui s'est rendu sur les lieux à la demande du propriétaire du garage sinistré, a mis en avant, selon ce dernier, une obstruction de la conduite principale du quartier, d'où le refoulement des eaux usées vers le garage et l'aire de stationnement non couverte immergés par des eaux nauséabondes. Ce signe avant-coureur des maladies à transmission hydriques et autres pathologies imputées à ce type de sinistre fait craindre le pire aux habitants limitrophes des bâtisses n° 10, 12 et 14. Par ailleurs, face au marécage des eaux usées qui s'est formé au pied de leurs demeures et à l'approche des grandes chaleurs, ces derniers avouent leurs craintes devant la perspective d'un développement des MTH et d'une invasion annoncée de colonies de moustiques voraces. Malheureusement, dénoncent avec vigueur les habitants, malgré le danger potentiel représenté par cette mare malodorante et les nuisances véhiculées par les moustiques, les services compétents de l'APC n'ont pas répondu à ce jour à leurs doléances et à leurs attentes. Quelques locataires de l'immeuble le plus affecté par ce sinistre vont même jusqu'à évoquer une possible cross-connexion. « Un scénario catastrophe qu'il n'est pas possible d'envisager à l'heure actuelle, compte tenu des caractéristiques présentées par l'obstruction de la canalisation des eaux usées », a estimé pour sa part un habitant au fait de ces problèmes.