En prévision de l'ouverture du nouveau musée de Chlef, la circonscription archéologique de la wilaya a pu récupérer une série de vestiges et d'objets historiques qui étaient détenus au Centre national d'anthropologie, au musée de Cherchell et ceux du Bardo, des antiquités et des arts traditionnels dans la capitale. Ils concernent tout particulièrement les villes de Chlef, Ténès et Beni Rachid. Il s'agit d'œuvres d'art de l'époque romaine en marbre, du squelette Mechta Afalou découvert à Sidi Merouane, de bacchantes (têtes en marbre), d'inscriptions latines en marbre, de grands posters, des mosaïques et de poteries contemporaines. On y trouve également des pièces de monnaie, de l'outillage préhistorique, des robes, des chemisiers, des chaussons et des napperons faits par des femmes artisans dans les années 1920. Tous ces biens, d'une valeur historique inestimable, sont déjà exposés au musée local nouvellement réalisé non loin de l'ancien qui est situé à côté de l'APC de Chlef. Autre bonne nouvelle, le classement le 18 avril, à l'occasion de la Journée mondiale du monument, de la poudrière et des restes des remparts de Chlef en tant que monuments historiques à dimension nationale. La décision avait été prise par la commission nationale des biens culturels, sur la base d'un dossier présenté conjointement par la Direction de la culture et la circonscription de l'archéologie de la wilaya, nous apprend le directeur de cette structure, Mahmoud Hasnaoui. Le 3 mai prochain, ce sera au tour du Vieux Ténès (Casbah de la région) de faire l'objet du même classement en secteur sauvegardé, ce qui signifie une prise en charge totale et définitive de la restauration et de la protection du site aux frais de l'Etat.