La cité des Haractas est une ville qui manque d'espaces et ce, compte tenu d'une extension tous azimuts, laquelle extension se fait parfois au détriment des espaces verts et des aires de jeu, destinés aux enfants. C'est dire qu'à Aïn Beïda le moindre espace ou la moindre parcelle de terrain a servi à la construction, soit d'une maison, soit d'un édifice public. Dans cet ordre d'idées, certaines associations de quartiers commencent à protester devant la poussée effrénée du béton. En effet, les associations promotion immobilière (OPGI) et celle EPLF (150 Logements) route de Khenchela se sont élevées contre la décision de construire de nouveaux blocs aux place et lieu d'un parking et d'un espace vert. Elles ont adressé une lettre au wali d'Oum El Bouaghi ainsi qu'aux responsables de la DUC, de l'OPGi et à la daïra de Aïn Beïda. Les locataires sont contre ce choix qui risque de restreindre l'espace réservé à leurs enfants. Nous avons appris, par ailleurs, que le projet de 20 logements était inscrit depuis belle lurette et qu'il a été abandonné depuis 1989. Ces deux petits blocs, aux dires d'un technicien, ne gênent aucunement les riverains. Mais ce sont les 16 logements, entrant dans le cadre LSP, qui posent problème. Selon l'avis d'un technicien, ces deux petits blocs ne vont pas à l'encontre du cadre urbanistique, puisque respectant l'espace requis entre les différents immeubles. Quoi qu'il en soit, les associations campent sur leur position et sollicitent l'intervention du premier responsable de la wilaya pour annuler le projet en question. Toujours concernant cette cité EPLF, des citoyens dénoncent que des locaux commerciaux, situés au rez-de-chaussée des immeubles, soient transformés en logements et vendus à de tiers personnes. Comme signalé ci-haut, la ville de Aïn Beïda ne dispose plus d'assiettes de terrain pour servir à la construction de nouveaux logements. L'empiètement sur les terres agricoles a fait déjà beaucoup de mal.