Les habitants de la cité des 125 logements, située dans la localité de Aïn Beïda, lancent un SOS en direction des élus sur la situation de déliquescence, notamment en matière d'hygiène, qui prévaut dans leur lieu de résidence. Les plaignants soulignent avoir déjà adressé des requêtes dans ce sens aux responsables de l'APC et de la Daïra, territorialement compétentes, pour leur faire part des moult problèmes dont ils sont confrontés, plus particulièrement l'énorme retard accusé pour le branchement d'un réseau de gaz de ville. « En hiver, c'est un véritable calvaire que nous sommes obligés d'endurer pour nous procurer une bouteille de gaz butane », a fait remarquer un père de famille. Notre interlocuteur estime que « nos élus devront faire un effort pour nous offrir un minimum de conditions de vie. Des amas d'ordures s'entassent presque à chaque coin de rue et nos familles sont ainsi exposées à toutes sortes de maladies. » Un autre habitant de cette cité a expliqué : « le portail d'entrée de l'école primaire Abi Dar Ghafari, qui est fréquentée par les enfants de notre cité, donne directement sur une route à grande circulation. Les écoliers risquent en permanence d'être percutés par une voiture. Un réaménagement d'une autre porte d'entrée du côté inverse de l'établissement scolaire serait plus raisonnable et salutaire. » Toujours est-il que les locataires de cette cité sont décidés à aller jusqu'au bout pour faire entendre leurs revendications.