L'Association des journalistes et correspondants de presse de la wilaya de Tipasa (AJCPT), qui a été agréée le 21 mars 2005, après avoir attendu trois années, a tenu à célébrer la Journée internationale de la presse à sa manière, en programmant au niveau du site villa Angelvy de Tipasa une exposition d'une série d'articles en français et en arabe parus dans les différents quotidiens nationaux. Le wali de Tipasa, Mohamed Ouchène, a assisté à la séance d'ouverture après avoir longuement visité le stand de l'exposition. La première manifestation de l'AJCPT depuis sa création a coïncidé avec la journée du 3 mai, un geste pour rendre hommage aux journalistes assassinés et une solidarité avec les prisonniers d'opinion. Le programme s'est articulé autour des thèmes sur l'éthique et la déontologie dans le secteur de la presse, des exposés des invités, en l'occurrence Ahcène Djaballah, Brahim Brahimi, Belkacem Mostefaoui et Zoubir Souissi : « Le paysage médiatique en Algérie et les principes de base du métier de journaliste » ; « Le statut du journaliste dans la presse publique et privée » ; « Ethique et déontologie dans le journalisme » ; « Conseil national de l'éthique et de la déontologie : expérience et perspectives ». Tels étaient les titres des exposés proposés lors de cette causerie qui a regroupé les journalistes et les correspondants de la presse, les représentants de certaines associations culturelles et des citoyens. Des intervenants n'ont pas manqué de souligner leur pensée envers Mohamed Benchicou, l'hommage au correspondant décédé Beliardouh et le combat de Ghoul à Djelfa. Les communications très riches ont permis à l'assistance de poser des questions pendant les débats. Les intervenants ont mis l'accent sur les combats menés par les journalistes algériens au milieu des « marécages » et les risques qu'ils prennent, l'avenir de l'information de proximité et les expériences de la presse écrite dans certains pays sous-développés et les pays civilisés.