A l'occasion de la célébration de la Journée internationale de la presse, le journaliste algérien Hadj Daoud Nedjar et directeur du premier journal paraissant au sud de l'Algérie depuis 15 ans - ayant déjà exercé au sein du quotidien arabophone Echaâb et à la Radio algérienne de 1979 à 1989 - vient de signer un ouvrage en arabe de deux tomes intitulé Prison, meurtre... (Tome 1 : De la profession noble à l'extinction. Tome 2 : Un journaliste sous embargo.) Dans ce livre, l'auteur établit un état des lieux sur l'expérience professionnelle de la presse algérienne depuis un quart de siècle. Soit sous le règne du parti unique jusqu'au pluralisme jugé « unique » par Hadj Daoud Nedjar. La teneur de l'ouvrage porte, selon l'auteur, dans son avant-propos sur « les signes avant-coureurs de la disparition de la profession journalistique au lieu de jouir d'un statut noble, à l'instar des autres pays dans le monde... » Ainsi que les différentes « pressions et autre exactions dont est victime la presse et émanant du fait du prince, de lobbies et de groupes de pression... » A titre indicatif, Hadj Daoud Nedjar relatera la tentative d'assassinat dont il fait l'objet, il y a environ une année.