A l'approche de la saison estivale propice aux sorties nocturnes pour bénéficier de la fraîcheur de fin de journée, nombreuses sont les familles qui hésitent avant de faire le bon choix, de crainte de faire de mauvaises rencontres dont l'issue fait toujours craindre le pire à bon nombre de chefs de famille. Même si, à l'heure actuelle, on est loin d'un climat de psychose, il n'en est pas moins vrai que la situation sécuritaire en termes de petite délinquance n'est pas reluisante. Un phénomène que les services de sécurité du Vieux-Rocher se refusent aujourd'hui à minimiser face à la réalité des faits auxquels eux-mêmes sont confrontés au quotidien : les actes d'agressions physiques suivies ou non de vol, la vente illicite et la consommation de boissons alcoolisées générant, dans la majorité des cas, des troubles et des voies de fait plus ou moins graves sur la voie publique ou aux abords immédiats des lieux d'habitation, la consommation et la commercialisation de drogues et psychotropes jusqu'aux portes des établissements scolaires, les vols à l'arraché déplorés quotidiennement sur les différentes artères de la ville et au niveau des stations de bus et autres délits portant atteinte à la sécurité et à l'intégrité physique et moral du citoyen. Dans ce contexte, l'officier chargé de la police judiciaire, de la sûreté de wilaya de Constantine, a annoncé le déclenchement dès la semaine écoulée d'une série d'opérations non-stop visant à terme l'assainissement et la sécurisation des lieux publics et des cités d'habitation placés sous sa juridiction. A ce jour, précise notre interlocuteur, onze quartiers et lieux publics parmi les plus sensibles de la ville, dont la cité des Frères Abbas, la cité Benzekri, la zone boisée du monument aux morts, la cité Loucif et les lieux avoisinants ont fait l'objet d'actions coup-de-poing qui se sont soldées en quelques jours par l'arrestation de quatorze personnes dont trois étaient activement recherchées par les services de sécurité pour leur implication dans différents délits de droit commun. Les mis en cause devront être présentés cette semaine devant le tribunal compétent pour y répondre des actes qui leur sont reprochés. Quand aux onze autres personnes interpellées au cours de cette opération, ils feront l'objet de poursuites judiciaires.