A la cité Boukrif Aïssa, à M'chedellah, la pratique du deux poids, deux mesures est dénoncée avec force dans une pétition signée par 37 locataires et dont nous avons reçu une copie. En effet, ces locataires des 100 et 200 Logements ne comprennent pas qu'habitant la même cité, le loyer pratiqué par l'OPGI ne puisse pas être le même pour tous. Pour certains, le loyer fixé par l'OPGI est de 480 DA par mois, pour d'autres il est de 1750 DA. Saisis par écrit à propos de cette injustice, le directeur de l'OPGI et le P/APW ont répondu que « notre requête a été transmise au ministère de l'Habitat. » Désespérant de recevoir une suite à leur requête, les citoyens de la cité Boukrif Aïssa en ont appelé au président de la République, mais c'est pour voir leur correspondance aboutir au ministère de l'Habitat, où depuis le silence l'entoure. Depuis leur installation en 2001, où ils ont versé 36 000 DA de caution, cette catégorie de locataires, au loyer de près de 4 fois plus cher, ne se sont pas acquittés d'une seule mensualité. Pour justifier leur insolvabilité vis-à-vis de l'OPGI, ils font, chacun de son côté, valoir leur maigre salaire, ou leur situation de chômeurs ou de santé (handicap). Mais indifférents à leurs problèmes sociaux, les responsables de cet organisme les menacent d'expulsion s'ils n'honorent pas leur contrat de location. Toutes nos tentatives pour les joindre ont été vaines.