Dans le cadre de la résorption du chômage, la direction du travail nous a fait part de la création de 1000 nouveaux postes pour les jeunes cadres. Comme de bien entendu, les emplois seront temporaires et non définitifs et entrent dans le cadre du préemploi, autrement dit, pour des contrats d'une année. Par ailleurs, le nombre d'inscrits aux Agences nationales pour l'emploi (ANEM) est de l'ordre de 6431 entre ingénieurs et TS. Ainsi, sur les 1000 postes créés, 600 seront attribués aux universitaires et les 400 restants aux TS. Les nouvelles recrues seront réparties entre les diverses administrations (600) et services publics et privés (400). D'ores et déjà, les cadres ont formulé leurs vœux en fonction des postes disponibles au niveau de leurs régions respectives. Rappelons au passage que le taux de chômage a atteint la barre des 25,62% au niveau de la wilaya d'Oum El Bouaghi. Comparé aux années précédentes, le taux a connu une baisse, mais pas aussi importante pour parler d'embellie. La lutte contre le fléau du chômage suppose la mise en train d'autres mécanismes à même de dynamiser le secteur de l'emploi. Ici, on mise surtout sur l'agriculture qui est la vocation principale de la région. Toutefois, le soutien à ce secteur stratégique tarde à connaître le développement souhaité par le monde rural. En effet, beaucoup reste à faire pour une réhabilitation et une valorisation de l'agriculture qui, malgré tout, continue à se pratiquer plus ou moins de façon artisanale. L'autre secteur qui patine est celui de l'industrie. La région est dotée de deux zones industrielles, l'une à Aïn M'lila et l'autre à Aïn Beïda, mais n'ont pas un grand impact sur l'éradication du chômage. D'ailleurs, certaines unités ont connu de drastiques compressions de leurs effectifs. Ce qui n'arrange en rien les choses. Que représente le quota de 1000 postes créés, si ce n'est une goutte dans un océan !?