Ayant été ouvert hier à 9 h au tribunal criminel de Guelma, le procès des 31 personnes poursuivies pour « commercialisation d'armes de guerre » et de « détention et commercialisation de stupéfiants », à l'heure où nous mettions sous presse, se poursuivait toujours. Vers 17 h, les inculpés passaient l'un après l'autre à la barre. Jusque-là, tous les inculpés ont nié les faits qu'on leur reproche, réfutant leurs propres déclarations qu'ils avaient faites soit à la police, soit au juge d'instruction. Cette affaire remonte au 30 novembre 2004 à Souk Ahras. La plupart des inculpés sont des repris de justice. Rabah Touarfia, celui qui semble être l'axe principal de cette affaire, n'a pas eu encore la parole. Apparemment, selon les réponses qu'il faisait de temps à autre aux questions du président de l'audience, il ferait des révélations déterminantes quant à l'issue du procès, puisqu'il était l'acquéreur d'un PA de marque Beretta 9 mm, acheté pour 5 millions de centimes à El Bahi Achaïchia et à Abdelwahab Argoub, agent de l'ordre public. Rabah Touarfia s'adonnait également à la commercialisation du kif. Il est question de plusieurs dizaines de kilogrammes de kif écoulés, mais on n'en a saisi que 5 kg. Nous y reviendrons en détail.