Les premiers changements au sein de l'exécutif ont commencé et plutôt bien pour certains. Notamment pour la directrice de la DLEP qui a été promue à une direction centrale au sein de son ministère de tutelle, ce qui n'est pas sans relation avec sa contribution à la reconstruction de Aïn Témouchent et la re-dynamisation insufflée au secteur de l'habitat et de la construction à travers la wilaya. Le second promu est le directeur des moudjahidine qui a accédé aux fonctions de conseiller au ministère. Sur ce cas précis, l'on ne sait rien, hormis que ce membre de l'exécutif a réussi, durant son exercice, à éviter toute dissension au sein de « la famille révolutionnaire. » Pour le reste, une douzaine de cadres ont été l'objet d'une enquête d'habilitation pour leur promotion au corps de chef de daïra. Quant aux autres directeurs, ils sont pratiquement tous concernés par une mutation, dans la mesure où ils ont largement dépassé la durée d'exercice au même poste. Ainsi en est-il du DPAT donné partant pour Oran, du DAS et du DSA. Par ailleurs, il est une promotion qui ne fait pas l'ombre d'un doute, c'est celle du secrétaire général de la wilaya au poste de wali.Enfin, pour ce qui est du chef de l'exécutif de wilaya, il est pour d'aucun moins question d'une mutation que d'une gratifiante promotion eu égard à son bilan. Concernant les autorités militaires, le chef de la DRS, aussitôt promu lieutenant-colonel, a été affecté dans une autre wilaya. Son remplaçant est un commandant. Et là également, pratiquement tous les officiers passés par Aïn Témouchent, à moins d'incartades ayant localement fait des gorges chaudes, avaient été promus à des grades supérieurs. Et, fait notable, qu'ils soient de la gendarmerie ou des autres corps de l'ANP, la durée de maintien au même poste est devenue plus courte qu'avant, plus courte même que celle des civils.