La tenue du séminaire international sur les lubrifiants a relancé la question de la récupération des huiles usagées, une activité en voie de disparition. Lors de la clôture du séminaire, le ministre a demandé au secteur d'engager une réflexion dans le domaine de la régénération des huiles usagées vu les emplois qu'il est possible de créer dans leur récupération et la préservation de l'environnement que cela ne manquera pas d'entraîner. Sur un autre plan, l'ouverture du marché et la concurrence qui va se développer oblige Naftec à se hisser au niveau international en améliorant de plus en plus la qualité de son produit destiné au marché national et à s'adapter aux contraintes d'une réglementation qui devient de plus en plus sévère au niveau international si elle veut gagner des parts de marché à l'international. Si l'on se base sur les données communiquées durant le séminaire, la demande en lubrifiants de qualité va s'améliorer au niveau national avec le rajeunissement du parc qui devient une réalité avec environ l'importation de 100 000 véhicules par an. Actuellement, 90% du parc est constitué de véhicules particuliers et 65% de ce parc a plus de 15 ans d'âge. Le développement des importations va inverser la tendance, selon les responsables de Naftec, ce qui suppose une amélioration de la qualité des lubrifiants vu que les constructeurs misent sur une vidange tous les 50 000 km pour les véhicules particuliers et 100 000 km pour les camions. Ces données devraient amener Naftec à rechercher de nouveaux partenariats pour s'adapter aux exigences du marché. Sur un autre plan, l'importation des huiles par certains privés n'obéit pas toujours à la réglementation, ont constaté des participants qui ont évoqué l'absence d'étiquetage, un emballage non conforme et des conditions de stockage qui peuvent altérer la qualité et endommager les machines. Le ministère du Commerce a été interpellé pour renforcer le contrôle à ce sujet.