Bien qu'ayant baigné depuis sa tendre enfance dans les vibrations de la musique, Zak a attendu plusieurs années avant de se lancer dans le domaine artistique. En effet, à 16 ans, il a commencé à s'intéresser sérieusement à la musique en se lançant dans la composition et les arrangements. Ses chanteurs de prédilection étaient à cette époque Idir, cheikh El Hasnaoui, Mahboub Bati, les Beatles, Franck Sinatra, Elvis Presley et Charles Aznavour. Il confie qu'il a toujours été attiré par les archives, « tout ce qui touche au noir et blanc ». Autodidacte par excellence, le chanteur estime que quand on sort d'une école, on est formaté. « Donc, vaut mieux voler de ses propres ailes », dit-il. Comme tout autre artiste voulant percer, Zak tente une première expérience, non fructueuse, en 1993. Il décide d'hiberner pour mieux évoluer. Sa mère lui a été d'une aide appréciable. Elle l'a, pour ainsi dire, boosté vers le chemin de la musique. Etant à la fois bassiste et guitariste, il a eu le privilège de faire partie du groupe Les Flamores. Cependant, au bout d'un certain temps, il a ressenti la nécessité de faire cavalier seul pour mieux évaluer son travail artistique. Zak ne fait que de la musique. Il a d'ailleurs décidé d'en faire son métier et de se lancer dans une carrière professionnelle. Dépourvu de titre, son album est une invite à la fête et à la danse. On retrouve six titres dont Allô Allô, Ma goulghem, Arthimlilith, Ahaw, Ayathmathene, Awah Awah. Avec une voix prenante et mielleuse, Zak chante l'amour et l'espoir. « Ce sont, dit-il, des sujets inépuisables. » Il a introduit dans l'ensemble de ses chansons des percussions d'usage tels que la derbouka, le clavier, la guitare ou encore des sonorités nouvelles, les jeux de klaxon à outrance. « Ma première chanson est de la pop. A partir de la troisième chanson, c'est un appel à la fête. » Les paroles sont signées par Zak et H. Teffani. Si cet album est une satisfaction pour lui, il n'en demeure pas moins qu'il se promet de mettre chaque année un produit nouveau sur le marché national. « Je suis obligé de le faire. C'est un échéancier. Nous n'avons pas une industrie de la musique dans notre pays mais un marché de la musique », ajoute-t-il.