Le quotidien El Khabar organise, aujourd'hui au Sheraton d'Alger, une rencontre de deux jours sur le thème de la mondialisation. Initiée par le Centre El Khabar pour les études internationales, la rencontre a pour intitulé « Pour une mondialisation équitable, un message d'espoir ». D'éminentes personnalités et des sommités mondiales en sciences économiques et sociales prendront part à ce rendez-vous annuel, le neuvième depuis son lancement, mais le premier de cette dimension, eu égard à l'importance du sujet qu'il aborde et au choix des invités participant à cette rencontre. Parmi ces derniers, Federico Mayor, ancien directeur de l'Unesco et président de l'ONG internationale Culture pour la paix. Il présentera, sous la présidence de l'ancien chef du gouvernement, Smaïl Hamdani, la première conférence programmée sous le thème « Culture, développement et démocratie : vers une globalisation à visage plus humain ». Un autre thème, non moins important, sera développé dans la même journée par l'économiste canadien, Robert Mundell, prix Nobel d'économie en 1999. Son intervention sera axée sur le financement dans l'économie globale et aura pour intitulé « L'économie globale a besoin d'une finance globale ». Pour sa part, le professeur Omar Aktouf présentera une conférence dont le thème traitera de « l'idéologie de la mondialisation néolibérale : mythologie dans un monde en perpétuel changement ». Omar Aktouf, faut-il rappeler, est professeur titulaire de management à l'Ecole des hautes études commerciales de Montréal et membre fondateur du groupe Humanisme et gestion. Il a obtenu, en 2003, le prix du meilleur livre d'affaire pour son ouvrage La stratégie de l'autruche : post-mondialisation, management et rationalité économique. D'autres interventions sont attendues, lors de la deuxième journée de la rencontre, sur des thèmes aussi variés qu'intéressants présentés par d'éminentes personnalités, telles que Boutros Boutros-Ghali, Michel Rocard, dont la conférence portera sur le modèle de la nouvelle Europe à la tête du développement, ou encore Edward Nell de la New School University, New York. Selon les organisateurs de la rencontre, à laquelle prendront part également des membres du gouvernement, des partis politiques et des universitaires, un débat de haut niveau devrait avoir lieu tout au long des deux journées entre l'ensemble des participants. Il permettra aux cadres algériens de se faire une idée bien précise sur la problématique de la mondialisation et ses implications sur l'économie nationale.