Après une léthargie paralysante de trois longues années, la laiterie « Le mont des ksour » a enfin rouvert ses portes. Entrée en production cette semaine avec une dizaine d'ouvriers, cette mini laiterie d'une capacité théorique de 5 000 litres/jour de lait entier a, dans un premier temps, lancé sa mise en service avec 1 000 litres/jour pour s'introduire sur le marché local. Longtemps mis aux oubliettes, ce projet a vu le jour grâce au soutien du FNRDA, à l'autofinancement de l'investisseur, mais surtout aux efforts des membres nouvellement élus de la Chambre de l'agriculture. En effet, cette chambre dont l'un des objectifs était la mise en place d'une unité locale de transformation du lait, a su, en étroite collaboration avec l'association des producteurs de lait (APL) et l'inspection vétérinaire, coordonner et mettre en relation les principaux intervenants que sont les producteurs de lait agréés, les collecteurs de lait cru et le transformateur. Après plusieurs tractations, cette conjonction effectuée dans la concertation et la confiance a été concrétisée par une convention collective. Notons, d'autre part, que les trois principaux maillons de cette chaîne de commercialisation sont subventionnés par une aide de 7 DA par litre produit, de 4 DA par litre collecté et transporté et de 2 DA par litre transformé. Aussi, dans le cadre du FNRDA, le soutien prévoit pour l'éleveur de vaches laitières, la construction ou l'extension de l'étable, le matériel de la traite et celui de la conservation du lait, tels que les cuves de réfrigération et autres accessoires. Par ailleurs, le dépistage et la protection sanitaire du bétail contre les maladies infectieuses, notamment la brucellose, sont régulièrement assurés par l'inspection vétérinaire. D. SmaïliLes fortes intempéries qui ont touché la région de Béchar, dans la nuit de samedi à dimanche, ont drainé un apport hydrique de 20 millions de m3 d'eau au barrage de Djorf Torba (80 km au sud-ouest de Béchar) qui constitue actuellement l'unique source d'approvisionnement en eau potable des communes de Kenadsa et Béchar. Avant cet apport hydrique, le barrage d'une capacité de retenue de 360 millions de m3 ne contenait, selon les services de l'hydraulique, que 90 millions de m3.