Les habitants de la coopérative Ryma, sise à Haï Baloul, dans la commune de Bordj El Bahri, ne savent plus à quel saint se vouer ni vers quelle autorité se tourner. L'image traumatisante d'une habitation individuelle (R+2) située à la rue n°8 est toujours là pour leur rappeler le triste tremblement de terre du 21 mai 2003. Cette habitation qui s'est totalement effondrée a entraîné dans son sillage une bonne partie du mur de clôture de leur cité. Plus de deux années après, attestent-ils, les amas de béton et de ferrailles de cette villa n'ont pas été déblayés malgré toutes les lettres envoyées aussi bien au P/APC de cette commune qu'au wali délégué de Dar El Beïda et à la DTPWA. Quant au propriétaire de cette demeure, nos interlocuteurs affirment qu'il ne s'est jamais manifesté. Les habitants de cette cité résidentielle interpellent les plus hautes autorités afin qu'elles interviennent pour mettre fin à cette « anarchie qui n'a que trop duré ».