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La drogue, un jour et c'est tout...
Publié dans El Watan le 27 - 06 - 2005


Depuis l'aube des temps, l'homme a toujours eu la propension à utiliser les herbes euphorisantes pour leurs vertus médicamenteuses ou simplement pour soulager ses tensions et décupler son énergie. Leurs méfaits ayant longtemps été ignorés, les ravages des drogues et des toxicomanies ne font plus de doute dans les sociétés modernes, qui ont mis en place des moyens colossaux pour préserver leur jeunesse des ravages induits par ce fléau. La journée internationale qui vient d'être consacrée à la lutte contre ces phénomènes sociaux a eu, il faut le reconnaître, un impact limité dans notre pays malgré la bonne volonté d'un certain nombre d'entités du mouvement associatif et autres organisations médicales. Ce mode de sensibilisation, par son aspect conjoncturel et commémoratif, a de maigres chances de toucher le plus grand nombre un seul jour dans l'année. Pour la cause qui y est défendue, son champ d'intervention mérite d'être étalé et entretenu régulièrement dans le temps par de plus grands moyens médiatiques et des supports variés et consistants afin de cibler toutes les catégories de citoyens, particulièrement les jeunes. Il est une vérité de dire que la situation n'est pas trop alarmante dans notre pays, même si l'on commence à observer, ces derniers temps, l'apparition de drogues dures, comme l'héroïne. Antérieurement carrefour de transit du trafic des drogues en tout genre en direction de l'Europe, l'Algérie se meut progressivement en pays consommateur par la constitution de véritables réseaux de propagation intra-muros. Les moyens importants mis en place par les pays de la rive nord de la Méditerranée (notamment par le truchement des nouvelles techniques de surveillance et l'exploitation rapide de l'information) pour enrayer les infiltrations de stupéfiants ont porté, ces dix dernières années, des coups sévères aux réseaux maffieux. Par sa situation géographique ouverte aux quatre points cardinaux, ajoutée à l'immensité de son territoire, l'Algérie éprouve des difficultés pour opérer une surveillance renforcée de ses frontières. De ses 5000 kilomètres de frontières avec pas moins de cinq pays et une mer frontale, l'Algérie se donne une fausse allure de plaque tournante attractive de tous les trafics. C'est plutôt de son côté ouest que notre pays connaît le plus de déboires. La proximité avec le voisin marocain, dont la réputation de producteur et d'« exportateur » de cannabis et autres types de drogues n'est plus à faire, nuit grandement à notre jeunesse, coincée durablement entre le chômage et la malvie. Malgré la fermeture, depuis une dizaine d'années, des points de passage entre les deux pays, les tristes cargaisons continuent à enjamber la frontière grâce à des connexions maffieuses difficiles à détecter. Qu'en sera-t-il le jour où les flux entre les deux pays seront de nouveau autorisés ?

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