A Annaba-Ville, il y a deux catégories de citoyens : ceux qui, aux plans sécuritaire et environnemental, font l'objet de tous les égards et attentions en matière de prise en charge de l'hygiène et de la salubrité publique et les autres qui n'ont d'autres ressources que de voir s'installer en toute impunité sous leur balcon malfrats, délinquants, repris de justice et d'immenses dépotoirs. C'est le cas des habitants des cités du 8 Mai 1945 et du 11 Décembre. Comme si les truands et les agresseurs qui sévissent au quotidien ne leur suffisaient pas, ils ont droit également à un marché des fruits et légumes anarchique installé sur la voie publique et bien sûr un grand dépotoir. « Qui aurait pensé qu'un jour nous supprimerions le marché Souk Ellil qui représente une grave atteinte à l'environnement. Nous l'avons fait et le 11 Décembre AADL a repris les couleurs d'une belle cité. » Le chef de secteur auteur, il y a quelques mois, de cette déclaration avait omis de préciser qu'il n'avait fait que déplacer de 100 m Souk Ellil. Conséquences : outre l'odeur pestilentielle qui agresse actuellement tout passant, la cité du 8 Mai est à déconseiller aux honnêtes gens. Y sévissent en toute impunité voleurs, délinquants et agresseurs des consommateurs et des automobilistes. Le comble est que ces agressions et ses vols s'opèrent au vu et au su des agents de police prétendument là pour assurer la sécurité.