La section syndicale UGTA de Socothyd des Issers (Boumerdès) a décidé, hier, à l'issue d'une réunion extraordinaire de poursuivre le débrayage entamé, samedi dernier, « jusqu'à satisfaction de la revendication des travailleurs ». La quasi-totalité du personnel, a, en effet, adhéré au mot d'ordre de la grève pour réclamer la levée de la suspension décidée par l'union locale de l'UGTA de Bordj Menaiel à l'encontre du chargé de l'organique de la section UGTA de Socothyd. La suspension « conservatoire, nous a-t-on expliqué à l'union de wilaya de Boumerdès (de l'UGTA), est une mesure conforme au règlement intérieur de la centrale syndicale ». L'union locale de l'UGTA de Bordj Menaiel entend traduire le syndicaliste de Socothyd devant la commission de discipline. Chose que refusent les travailleurs considérant que « c'est anti-démocratique », « c'est nous qui l'avons élu. De quel droit peuvent-ils décider de le suspendre ? Il y a anguille sous roche », nous ont déclaré des travailleurs sur place. Pour rappel, la suspension avait dû être levée, il y a quelques jours sous la pression des travailleurs dont c'est le troisième débrayage provoqué par cette « affaire ». Mais l'UGTA est revenue à la charge et réclame la tête du chargé de l'organique de la section de Socothyd. « Nous avons décidé de déposer un préavis de grève et d'aller vers une assemblée générale une fois la suspension levée », nous a déclaré hier ce dernier.