Comme prévu, Ali Khatabi, président du CSC, a démissionné pour la cinquième fois en deux ans d'exercice de son poste de président du club. La situation étant devenue ingérable pour le manque de finances et de subventions inaccessibles à cause des comptes du club qui sont perpétuellement bloqués. Telles sont les raisons qui ont poussé Ali Khatabi à démissionner de son poste. « Je suis exténué et je ne peux plus mettre un seul sou de ma poche... S'il y a des gens capables de reprendre la relève, qu'ils le fassent, car je n'ai plus les ressources suffisantes à même de me permettre de réussir ma mission... Je ne me risquerais plus dans une aventure suicidaire telle que celle de l'année écoulée... », lancera-t-il dans une salle archicomble et qui ne cessait d'applaudir pour témoigner de sa solidarité avec le président. Le quorum ayant atteint, puisque l'on a enregistré 85 présents sur les 120 membres de l'AG, Djamel Hamana, vice-président du club, donnera la lecture des bilans moral et financier, où l'on saura que le club a déboursé plus de 7 milliards de centimes avec autant de recettes réalisées afin de réussir son maintien. Naturellement, les deux bilans ont été approuvés à l'unanimité, suite à quoi Khatabi engagera les débats quant au devenir du club, il dira à ce sujet que « la situation est extrêmement critique. La majorité des cadres de l'équipe, qui en constitue l'ossature, est en fin de contrat et libre de ses déplacements. Nous n'avons pas les arguments financiers pour les convaincre de rester. Par ailleurs, nous sommes conscients que le renforcement de l'équipe par des éléments chevronnés est une nécessité indiscutable, mais encore une fois, l'argent nous fait défaut. Je m'adresse aux membres de l'assemblée et je demande de l'aide afin d'éviter les erreurs du passé... Que pouvez-vous faire pour ce club ? », lancera-t-il encore une fois. Les présents seront incapables d'apporter une quelconque réponse satisfaisante à leur président, alors que des voix s'élevèrent dans la salle pour suggérer l'organisation d'une marche vers le cabinet du wali, d'autres se contenteront de simples palabres avec des propositions utopiques. Devant la cacophonie générale, le président, déçu par la tournure des choses, annoncera sa démission ainsi que celle de tout son staff dirigeant. Une décision non approuvée par les membres de l'AG qui se sont efforcés de raisonner Khatabi, en vain.