Une femme de 72 ans, habitant Lekmine, un hameau de la commune de Dhalaâ, s'est présentée chez un médecin privé de cette même ville, lequel suspectant la brucellose l'a orientée vers un laboratoire pour des analyses. Effectivement, les résultats se sont révélés positifs, et la vieille femme a été admise à l'hôpital de Meskiana pour recevoir les soins appropriés à ce genre de pathologie. Toujours dans les environs de Dhalaâ, 5 cas de suspicion de fièvre de Malte ou de fièvre ondulante ont focalisé l'attention des services de la prévention (SEMEP). Une enquête épidémiologique a été entreprise pour confirmer ou informer la présence de germes. En tout état de cause, cette maladie se transmet à l'homme par l'intermédiaire d'ovins ou de bovins, dont il aura consommé le lait. Il faut déplorer que jusqu'à aujourd'hui beaucoup d'éleveurs ne sollicitent pas les services d'un vétérinaire, soit pour une vaccination, soit pour dissiper un doute. Le manque d'éducation sanitaire, qui prévaut dans les petites bourgades, est à l'origine de préjudices qui affectent lourdement la santé du citoyen, et par ricochet engendre d'énormes dépenses pour les secteurs hospitaliers. La situation qui a prévalu à Fourchi, du côté de Aïn M'lila, mérite d'être longuement méditée pour éviter à l'avenir de coûteuses prises en charge. La santé est un bien trop précieux pour l'exposer à d'inutiles risques. Cela étant, la résurgence de maladies telles la gale, la brucellose, la fièvre typhoïde et la tuberculose au niveau de la wilaya d'Oum El Bouaghi est le signe patent d'une paupérisation, à grande échelle, liée à une ignorance totale des règles d'hygiène et d'entretien.