Inauguré par la ministre de la Culture jeudi dernier, le 1er Salon des pièces d'art antiques au palais de la culture Moufdi Zakaria, à Alger, boude son public. 14h30. Un visiteur s'appuie contre le mur, face à la réceptionniste de la porte 3, réservée aux expositions et salons grand public. Il n'en croit pas ses oreilles. Accompagné de son ami, il ne sait pas quoi faire. Doit-il encore attendre ou bien partir ? Il finit par s'en aller. Il s'avère être le directeur de la Chambre de l'artisanat. Prévue à 14h, l'ouverture du salon dépend de l'arrivée des exposants. « Personne n'est encore là, je ne peux pas vous laisser entrer », explique la réceptionniste, désabusée. La direction de l'animation du Palais de la culture n'est pas plus au courant et se tient loin de l'évènement. « Nous ne faisons que céder l'espace à une exposition qui a été décidée par le ministère », indique un responsable. Les arrivées-départs devant la réceptionniste continuent. « Y en a qui arrivent de loin », regrette-t-elle. Le 1er Salon des pièces d'art antiques commence ainsi par refouler ses visiteurs, pour non-respect des horaires.