la Fédération nationale des coiffeurs a organisé, en début de semaine, à l'hôtel Essafir, un concours national de coiffure qui a regroupé plus d'une trentaine de concurrents. Réparti sur deux jours, ce concours a été organisé dans le cadre de la Fête de l'indépendance et de la jeunesse. L'objectif de cette manifestation d'utilité publique ouvrira à des jeunes de nouveaux horizons et recensera toutes les compétences existantes sur le territoire national. Ainsi durant deux jours, une partie de l'espace de l'hôtel Essafir a été transformée en véritable fourmilière. Un bruit assourdissant émane des séchoirs mêlés aux interminables discussions chahuteuses. Les membres du jury, installés au fond de la salle, ne rate rien. La vigilance et l'observation sont de mises. Chacun des concurrents a tenté de montrer son savoir-faire en présentant sa création. Les coiffeuses ont présenté des coiffures de soirée tandis que leur collègue homme ont présenté des coupes de coiffure classique. Plus nombreuses, la gent féminine s'est surpassée en innovation. En effet, la concurrence était rude. L'heure était à celle qui apportera une touche d'originalité à son chignon ou encore à sa postiche ramassée. Une des candidates qui a préféré garder l'anonymat estime que ce concours est une belle opportunité. « Cela fait quinze ans que je suis coiffeuse. J'exerce dans mon propre salon. Je suis détentrice déjà de plusieurs médailles », dira-t-elle. Selon la présidente de la Fédération des coiffeurs, Mme Idriss, les frais de participation, fixées à 2000 DA ont permis d'acheter les diplômes et parer aux frais de la location de la salle. A l'issue de ce concours, les lauréats ont été gratifiés de diplômes de participation et de coupes. Cette manifestation de coiffure a permis de signaler que les problèmes inhérents au métier de coiffeurs ne sont pas pris en charge par l'Etat. « Il est temps qu'on pense à la création d'une école de coiffure. Cependant, ce qui reste à développer, c'est le perfectionnement. Il faut penser à former entre autres des coloristes », lance une participante.