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Le grand débat a commencé
Tractations sur le projet de réformes de l'ONU
Publié dans El Watan le 19 - 07 - 2005

Tout le monde ou presque a en tête le rendez-vous de septembre prochain. Une année exactement avant de boucler son deuxième mandat, le secrétaire général de l'ONU (Organisation des Nations unies) entend boucler le dossier de la réforme d'une organisation vieille de plus d'un demi-siècle, et laquelle, quoi qu'il se dise à son sujet, demeure une force morale.
Il a déjà fait parvenir aux Etats membres un projet en ce sens, mais les réponses qui lui parviennent déjà doivent le renforcer dans sa conviction que rien n'est acquis d'avance. L'enjeu est de taille. Instrument de paix à sa naissance en 1945, l'Organisation mondiale a parfois été déviée de sa mission puisqu'elle a fait la guerre à certains de ses membres. Ou encore que la guerre a été menée en son nom. Là est un premier constat, mais comment rendre ou mieux encore préserver la vocation et le caractère universel de cette organisation, dernier recours des peuples opprimés. A vrai dire, les intentions et les ambitions ne manquent pas. Elles sont aussi nombreuses que divergentes, voire contradictoires. Des réformes sont ainsi souhaitées pour inclure de nouveaux membres au sein du Conseil de sécurité, rien que pour affirmer un sentiment de puissance. Une ambition qui soit d'égale niveau que la puissance démographique et économique. Des pays mettent en avant ces considérations pour revendiquer de tels postes. D'autres avancent d'autres arguments pour mieux combattre l'exclusion et aller vers ce qu'ils appellent la démocratisation des relations internationales. C'est le cas de l'Algérie qui dénonce toutes les formes d'injustice. A cet égard, le représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies, Abdellah Baâli, a estimé récemment à New York qu'un Conseil de sécurité élargi doit rétablir une « injustice historique » commise à l'égard de l'Afrique, seul continent à ne pas disposer de siège permanent au conseil. M. Baâli intervenait lundi devant l'Assemblée générale de l'ONU sur le thème « La question de la représentation équitable au Conseil de sécurité et de l'augmentation du nombre de ses membres et questions connexes ». « Les dirigeants africains, attachés qu'ils sont aux principes de la répartition géographique équitable et aux vertus de l'alternance ont choisi de soumettre directement à l'Assemblée générale leur propre vision d'un Conseil de sécurité élargi, plus représentatif, plus légitime et plus en phase avec les nouvelles réalités internationales », a indiqué M. Baâli. Et que pensent d'autres pays de cette réforme envisagée depuis fort longtemps et à l'origine d'âpres batailles avant même qu'elle ne soit définie dans ses grandes lignes ? La candidate conservatrice à la chancellerie allemande, Angela Merkel, s'est prononcée comme beaucoup d'Allemands pour un siège permanent de l'Allemagne au Conseil de sécurité des Nations unies, mais s'est inquiétée que le débat sur la réforme ne se concentre que sur « la répartition des sièges ». « Je trouve qu'il est légitime et aussi possible que l'Allemagne de par sa taille et son rôle en Europe émette le souhait d'avoir un siège au Conseil de sécurité de l'ONU », a dit Mme Merkel, mais elle juge « nécessaire » une réforme du Conseil de sécurité. Mais ce « ne doit être qu'une partie d'une large réforme de l'ONU », a-t-elle estimé. « Il y a actuellement un risque que la réforme de l'ONU, qui dans l'ensemble est nécessaire, ne se concentre que sur une discussion sur la répartition des sièges au Conseil de sécurité et en souffre », a-t-elle affirmé. « Je suis tout sauf heureuse, quand je vois la situation (des débats) aujourd'hui », a-t-elle noté. L'évolution de la situation, qui tourne à l'affrontement entre pays sur la répartition de ces sièges, « ne me rassure pas », a-t-elle encore dit. L'Allemagne forme avec le Brésil, le Japon et l'Inde le G4, qui revendique pour chacun de ces pays un siège permanent au sein du Conseil de sécurité. Le projet de résolution déposé par le G4 prévoit d'élargir le Conseil à 25 membres (contre 15 actuellement), en créant 6 nouveaux sièges permanents sans droit de veto et 4 non permanents. Ce projet a été rejeté par les Etats-Unis et est en concurrence avec deux autres projets, l'un émanant de pays africains, l'autre d'un groupe de pays comprenant le Pakistan, l'Argentine, le Canada, l'Italie et le Mexique. Cela fait beaucoup, mais cela demeure incontestablement la traduction des différentes ambitions. Une bien belle bataille en perspective.

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