Le ministre des Finances, Mourad Medelci, a déclaré, hier à Paris, que « l'Algérie va poursuivre le remboursement anticipé de sa dette extérieure », rapporte l'APS. Selon la même source, le ministre a précisé que l'Algérie « a déjà procédé à des remboursements anticipés pour une partie de la dette multilatérale et a conclu des accords de conversion de la dette en financement d'investissements avec notamment la France, l'Italie et l'Espagne ». Paris avait mis à disposition de l'Algérie, en juillet 2004, la totalité de l'enveloppe de conversion de dette en investissement autorisée par les règles actuelles du Club de Paris, soit 288 millions d'euros, souligne encore la même source. Cette facilité pouvait être utilisée pour des investissements dans les nombreux secteurs en expansion, y compris pour couvrir les prises de participation dans des sociétés chargées du développement de projets d'infrastructures. Le ministre des Finances a indiqué, par ailleurs, qu'il est envisagé, dans « le cadre de critères plus larges et plus dynamiques, le remboursement par anticipation de montants de la dette algérienne la plus chère ». Le montant de la dette extérieure de l'Algérie est actuellement de 21 milliards de dollars, selon le ministre algérien des Finances.