L'euphorie générée par l'exceptionnel parcours en coupe d'Algérie laisse depuis un certain temps la place aux querelles et turbulences. Cette confusion ne disant pas son nom et dans laquelle s'est empêtré le doyen des clubs sétifiens ne présage rien de bon pour une formation n'ayant gagné de l'historique finale hormis le prestige et les millions de dinars qui font tourner la tête aux Usmistes que les coups bas des uns et le laisser-aller des autres. N'ayant rien vu venir de la part de l'actuel staff dirigeant qui n'existe en réalité pas, car sa composante est en disgrâce avec le contesté président du club, certains cadres tels Mouyet, Megouas, Bouadam et Mellouli, pour ne citer que ceux-là, sont partis monnayer leur talent ailleurs. Cette saignée et d'autres points inhérents à la gestion de l'association ont poussé 96 sur les 135 membres que compte l'assemblée générale à monter au créneau. Les opposants à Belaliat ne demandent ni plus ni moins que le départ de celui-ci. Pour atteindre un tel objectif, un dossier devant permettre aux dissidents de tenir une assemblée générale extraordinaire, et ce, selon la réglementation en vigueur, a été déposé au niveau de la DRAG de la wilaya. D'après Salah, un des trois délégués de l'assemblée ayant animé jeudi dernier un point de presse à la direction précitée aurait donné son feu vert pour la tenue de ce conclave qui aura en principe lieu demain à partir de 18 h, à la salle des conférences du CIAJ. « Le président, qui a été intronisé par l'assemblée générale, a failli à sa mission. La finale de la coupe d'Algérie ne peut et ne doit être l'arbre qui cache la forêt. Au lieu de tirer profit de ce parcours ayant remis l'USMS au-devant de la scène sportive, le président trouve le moyen de détruire par des décisions individuelles, cet acquis. Pis, il ne fait rien pour régulariser les anciens ou contacter de nouveaux joueurs devant renforcer l'équipe qui aspire à regagner la super division II », déclare en substance, le représentant des opposants à Belaliat, qu'on n'a pu joindre, et ce, pour connaître sa version des faits...