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CASIF
La transe malgré les insipidités
Publié dans El Watan le 10 - 08 - 2005

Le théâtre le Casif de Sidi Fredj a abrité mardi dernier une soirée musicale avec les groupes de rap LD Rap et Secteur H et les chanteurs Massi et chaba Kheïra. Le gala n'a pas attiré grand monde. En effet, l'hémicycle n'est rempli qu'à moitié.
La soirée est entamée par les groupes LD Rap et Secteur H, lesquels ont successivement anesthésié le public. Un public resté figé en conséquence, les yeux hagards, on dirait qu'ils assistent à un mauvais film de dessins animés. Dans leurs gesticulations dignes de snobs, ils tentent d'imiter ces jeunes Noirs américains de Harlem. En vain. Ainsi on se demande s'ils sont artistes comme ils le prétendent être, où sont-ils au Casif pour le devenir, comme il est réglé pour plusieurs chanteurs qui se sont produits en ces lieux. Suit le chanteur kabyle Massi. La présentatrice l'annonce comme figure de la chanson kabyle « légère ». Elle n'a pas dérogé à la vision officielle relative à ce genre de chants. Massi s'est produit en français et en franc-kabyle. Les rares chansons interprétées en kabyle ne sont pas à lui. Elles appartiennent à Chérifa, Akli Yahyaten, Karima et Takfarina. En plus, elles ne sont pas chantées dans leur intégralité. Elles sont enchaînées avec d'autres chansons pour garder la cadence de la transe de la populace sous le rythme des percussions et du synthétiseur. Il sait que pour attirer le public, il faut savoir l'aiguillonner. Pour ce faire, la recette est simple : une musique rythmée, un mélange de percussions et de sons des synthétiseurs. Qu'importe la qualité du son. Il interprète trois fois une même chanson, sous prétexte que c'est le public qui la redemande. Une chanson sentimentale Si tu m'aimes. Lui succède la chanteuse raï chaba Kheïra. Elle passe autant de temps à chanter qu'à discutailler avec ses admirateurs en quête de photos avec l'artiste et de dédicaces. Ainsi, on a l'impression d'assister aux émissions radio « Chansons demandées », ou « Offrandes musicales », spécialisées dans les chansons à dédier pour proches et amis. Elle a interprété des chansons fort rythmées et une espèce de berceuses. Des berceuses sous l'air desquelles le public a dansé. A voir une telle atmosphère, une telle assistance est capable de se mettre en transe même sous le rythme de chants funèbres. Comme Massi, Kheïra a chanté du sentimental, entre autres, du genre Pour quelle raison je suis trahie, Mon Amour, Tu veux me trahir. A les entendre, il y a de quoi avoir peur d'être amoureux. Et l'amour devient ainsi insipide. Cela dit, il faut reconnaître à Massi et Kheïra d'autres qualités, à savoir, danser. Ainsi, ne doivent-ils pas arrêter de chanter pour se consacrer à leur vocation authentique, c'est-à-dire la danse ?

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