A l'arrivée des colons français, Staouéli était un village annexe de Chéraga. Ce n'est qu'en 1887, le 1er mars plus exactement, qu'il est érigé en commune comprenant, entre autres, la section communale du village de pêcheurs de Sidi Ferruch (Sidi Fredj plus tard) et la colonie agricole de Zéralda, laquelle en sera séparée en 1905, sur demande de ses habitants. Entre-temps, des maisons émergeront et les premiers habitants s'attelleront à cultiver la terre et à la rendre plus fertile. Des bâtiments communaux et des travaux sont progressivement entrepris sur décret impérial qui date du 24 mars 1855. En 1862, le premier édifice est terminé : un cimetière. Cimetière qui sera refait en 1923. Il en faudra donc beaucoup avant que Staouéli ne devienne ce qu'il est de nos jours : l'un des lieux les plus vivants et les plus fréquentés de la périphérie de la capitale, où le jour et la nuit s'assemblent sans jamais se ressembler. Car Staouéli est un lieu qui brasse du beau monde, de tous âges et de toutes les catégories de la société.
