Les 35 commerçants de la rue Bichat (face à l'hôpital Mustapha Pacha) viennent de saisir le P/APC de Sidi M'hamed afin de leur accorder un délai supplémentaire. « Jusqu'à la fin du mois du Ramadhan », disent-ils pour libérer les lieux. « Nous avons des familles en charge. Nous avons investi des sommes colossales pour acquérir notre marchandise et la rentrée sociale frappe à la porte », tiennent-ils à préciser. Ex-détenteurs d'autorisation d'activité, délivrée par l'ex-équipe communale, ces fameuses autorisations ont fait l'objet, à la fin du mois de juillet 2004, d'une annulation. « Nous n'avons pas où aller quand nos étals seront démontés. Nous avons fait confiance à notre maire en signant des engagements ». Contacté, Mokhtar Bourouina, président de l'APC de Sidi M'hamed, affirmera qu'il n'est plus de négocier ou de discuter de quoi que ce soit. « Ces commerçants sont dans une situation illégale et d'ici au début du mois prochain, ils auront affaire à la force publique. Nous avons déjà donné un délai d'un mois. Nous n'allons pas jouer au chat et à la souris. En plus, les habitants du quartier, les responsables de l'hopital Mustapha et ceux du lycée Omar Racim nous ont saisis pour interdire toute activité illégale dans cette rue. Pour notre part, cette question est définitivement réglée », ajoutera notre interlocuteur tout en assurant la prise en charge « des cas extrêmes » et des familles « nécessiteuses ». « Nous sommes pour des solutions pour nos jeunes à condition de faire régner l'ordre et la tranquillité. » Par ailleurs, le premier magistrat de cette commune fera savoir que des projets d'aménagement de cette rue ainsi que de l'entrée de l'hôpital seront lancés incessamment.